Ce téléfilm relate la tentative d'escalade de la face ouest des Drus, dans le massif du Mont Blanc, par Michel Servoz, guide de haute montagne et un jeune aspirant-guide, et la façon dont cet événement est vécu dans la vallée par l'épouse, la fiancée, les amis, et les journalistes, filmées avec réalisme et vérité dans les Cosmiques. Michel Servoz et Patrick Falavier sont partis depuis cinq jours. Le capitaine de gendarmerie Morteau est inquiet mais ne peut engager des recherches en vue d'un sauvetage sans l'intervention de la famille. Or Marie Servoz veut respecter le souhait de son mari : garder le secret sur cette course. Sa fille, Catherine, fiancée avec Patrick Falavier ne partage pas cet avis. Pour elle, l'attente a assez duré. Un journaliste révèle que Michel Servoz tente l'ascension des Drus par la face ouest... On retrouve Michel Servoz qui relate dans quelles circonstances Patrick a perdu la vie, foudroyé. Un mois plus tard, son frère Philippe Falavier reprend l'ascension avec Michel Servoz. Cette fois encore l'expédition tourne mal : Michel Servoz doit sacrifier sa vie pour sauver celle de Philippe.

This TV film relates the attempt to climb the west face of Les Drus, in the Mont Blanc massif, by high mountain guide Michel Servoz and a young aspiring guide, and the way this event is experienced in the valley by the wife, fiancée, friends, and journalists, filmed with realism and truth in Les Cosmiques. Michel Servoz and Patrick Falavier have been gone for five days. The gendarmerie captain Morteau is worried but cannot initiate a search for a rescue without the intervention of the family. But Marie Servoz wants to respect her husband's wish: to keep this race a secret. His daughter, Catherine, engaged to Patrick Falavier does not share this opinion. For her, the wait has lasted long enough. A journalist reveals that Michel Servoz is attempting the ascent of the Drus by the west face... We find Michel Servoz recounting the circumstances in which Patrick lost his life, struck by lightning. A month later, his brother Philippe Falavier resumed the climb with Michel Servoz. This time again the expedition goes wrong: Michel Servoz must sacrifice his life to save that of Philippe.

L’Alouette III de la Gendarmerie apparait régulièrement dans le film, lors des tentatives pour repérer les alpinistes en perdition, puis pour le sauvetage lui-même. Les scènes avec l’hélicoptère ont été tournées au mois de juillet 1974, durant deux journées de beau temps, à l’hélisurface des Bois, aux Praz-de-Chamonix, à quelques kilomètres de la ville de Chamonix. En été, la Sécurité Civile (dénommée Protection Civile à cette époque) et la Gendarmerie alternaient les tours de garde et leurs Alouette n’étaient présentes en même temps qu’au plus fort de la saison où les escalades sont nombreuses dans le massif du Mont Blanc, notamment mi juillet. Lors du tournage du film, c’est l’Alouette III No. 2009 JBL de la Gendarmerie qui était présente. Plusieurs scènes ont été tournées lors de missions réelles, le cinéaste profitant de ces opportunités pour filmer les approches et les décollages. Le réalisateur avait fait appel à de nombreux figurants (plus d’une centaine), pour une journée, afin filmer les scènes représentant la foule venue assister au retour de l’alpiniste rescapé sur la DZ des Bois.

The Gendarmerie's Alouette III appears regularly in the film, during attempts to locate the mountaineers in distress, then for the rescue itself. The scenes with the helicopter were shot in July 1974 during two days of good weather at Les Bois helipad, in Praz-de-Chamonix located at a few kilometers from the town of Chamonix. In summer, Sécurité Civile (called Protection Civile at that time) and the Gendarmerie alternated their presence at Les Bois and their Alouettes were only present at the same time at the top of the season when there are many climbs in the Mont Blanc massif, especially mid-July. During the shooting of the film, the Alouette III MSN 2009 JBL of the Gendarmerie was present. Several scenes were shot during actual missions, with the filmmaker taking advantage of these opportunities to film approaches and take-offs. The director had called on many extras (more than a hundred) for a day, to film the scenes representing the crowd who had come to witness the return of the climber who survived on the Les Bois helipad.